Les Editions de la Lettre libre - Divination poétique

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Propos sur les Décadences (par un apôtre de la démocratie) - le 15/01/2012

Nous parviendrons au stade ultime de ce que l'on a coutume d'appeler la "Modernité", en bout de chaîne de cette "meilleure des Cultures", de cette Civilisation tenue pour développée, en définitive, nous nous achemineronsvers les désagréments fâcheux et graves, intrinsèques à ce système progressiste qui a hissé sa religion, la Laïcité, son Dieu, le Capital, et ses  préceptes de Démocratie, de Liberté, de Consommation, d'Egalité, de Droit, de Féminisation, de Sexualité, de Pornographie, de Stupidité, de Divertissement, d'Impiété etc... Nous en viendrons à destination finale de ce mode de vie qui s'est inventé arbitrairement en opposition aux systèmes de croyances millénaires, et qui n'achève de se dresser contre les esprits et valeurs spirituelles des Fils et Filles fidèles des Nations.

 

Jamais nous n'avons relevé tant de calamités: les Humanités profondes du savoir se sont écroulées. Les actions d'indiscipline, de transgression, de désobéissance se sont monstrueusement augmentées en nombre, engendrant des aberrations néfastes d'enfants affolant capricieusement les adultes. Les jeunesses se sont reconnues et confondues dans la corruption, l'abattement, la désorientation. Les drogues sont devenues leurs maternages ou leurs prétextes quelconques à l'affirmation d'un droit à l'existence.

 

Aussi, les consommations décadentes se sont inscrites comme les sources de vie de tous les êtres. Les temps libres se sont condensés désormais en une Loi: la Dépense délirante, fantastique et exclusive. Les riches ne se sont jamais autant faits riches; et les pauvres ne se sont jamais autant faits invisiblement pauvres. L'endettement est passé à l'état d'usage normé, une bienséance et une convenance qu'il se faut disposer dans la conduite réglée en société.

 

A la faveur de cela, une médiacratie insolente s'est logée dans l'orthodoxie ordinaire des petites gens. Elle est pieuvre planétaire, poulpe céleste et terrestre à nourrir et à caresser à l'envi la médiocrité prudente et "bonne conscience" des Citoyens. Son office tient son essence dans la culture de l'idiot, de l'ignorant, du sensé rationnel, du pensant naturel et sage, qui doit, autant qu'il est, affecter savoir les faits institués, consistants et raisonnables (ou jugés comme tels). Son office est une série dominicaine de sermons aussi prescripteurs que les pires instructions et préceptes des pires religions édifiées. Ainsi, cette médiacratie, par une sorte de pression, d'impression morale quasi-contraignante, a canalisé les Esprits, les a menés et les a faits agir en étant à la tête des circonstances des quotidiens que ces mêmes Esprits ont cru alors animer. Messes des temps nouveaux...

 

Pour finir, n'omettons pas d'évoquer ce projet de devenir démentiel, cette Révolution "espécielle", "espéciale" à laquelle s'est abandonné le genre humain. Assurément, nous voulons faire allusion à la minettisation croissante, car requise avec ostentation par les puissances en place, des hommes d'aujourd'hui. Ce sont de ces jeux de physionomie étalés en quelque endroit ambigument; des gestes étrangement étranges à la morphologie conçue pour le mâle. Ce sont des attitudes légères, minces, faibles, petites et douces, discordantes à la vue de la réalité des corps qui les dirigent. Du reste, les pratiques homosexuelles, lesbiennes se sont donnés au consentement commun. La bisexualité a fini de persuader les derniers sceptiques à la recherche de cette supercherie féministe de l'orgasme exceptionnel.

 

 

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16/01/2012
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